lundi 25 janvier 2010

En vrac (jours 14 a 17)

Les routes etaient paisibles dans la campagne goanaise et la balade bucolique, si ce n est qu il n y avait ni lignes sur la chaussee, ni panneaux de circulations, ni feux, ni limites de vitesse d affichees. Pas de problemes evidents non plus, si ce n est que sans regles apparentes, il n en tient qu a chacun de se frayer un chemin, les plus gros (camions, autobus)l emportant generalement sur les plus petits (pietons, velos, rickshaws, scooters, vaches, chiens, ecoliers, chevres, mendiants, etc.). L affaire se corse toutefois lorsque, tout a coup, a la sortie d un virage pris au hasard, nous nous retrouvons sur l autoroute...ayoye...resultat: nous sommes arretes et gratifies chacun d une contravention et d une amende de 500 roupies. oups...il parait qu il nous fallait un permis international...et des casques...

Autre fait saillant de cette promenade: un cochon sauvage est pris en chasse par deux chiens tout aussi sauvages et se fait devorer juste devant nous...ouch...si vous etes de ceux qui n ont jamais trouve le couinement du cochon convainquant, il fallait y etre...

Pour toutes ces raisons, conduire un scooter sur les routes indiennes recquiert une attention de tous les instants de meme qu une prise ferme des deux mains sur le guidon. Aussi, nous n avons pas autant de photos de notre petit road trip que nous l aurions espere.
Qu a cela ne tienne, P-A a quand meme recolte quelques bonnes prises.






Les plages du Karnataka sont beaucoup plus accueillantes que celles de Goa. Ici, ca sent un peu plus l Inde et un peu moins la frime. Vers midi, sur la plage, les pecheurs ramenent leurs filets (au meme moment, sur les plages de Goa, on entend pour une enieme fois l immortelle chanson des Eagles "Hotel California" qui tourne en boucle, ce qui coincide avec le reveil d un pseudo yogi en herbe echoue sur la plage qui sort d un coma ethilique et salue le soleil en rotant: j exagere peut-etre, mais si peu...mechant contraste en tout cas).




Pour garder la forme et se defouler un peu, on s achete des djambes. A travers les multiples et insistants vendeurs, on trouve celui-la (qui ne l est pas moins mais qui nous en donne quand meme plus: avant meme qu on conclue le marche, on a droit a un petit cours, un tchai, des conseils d entretients et plusieurs demonstrations).
Tout pres de deux heures plus tard, on quitte la boutique, nos tambours en main mais les doigts enfles, les os douleureux et plus de nerfs pour jouer...




Petit reconfort, on a trouve du beurre de peanuts!



La plage, la mer, les vagues qu on surfe sur la bedaine et aussi...nos plus belles photos de vaches.



1 commentaire:

  1. Wow, superbes photos encore! Maudit que je l'savais que vous alliez pas mettre de casse!! Bande de délinquants! Mais je suis sûre que vous avez eu une bonne frousse en voyant la police vous interpeller :D Quoique 500 roupies c'est pas bin bin effrayant...

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