jeudi 28 janvier 2010

Cochin (prononce kotchi) ou encore Ernakulam (comme dans se faire ernakuler)

Jours 20-21-22, ou a peu pres.
La capitale du Kerala est chaude et paisible. Dans l'air (et oui, je viens juste de cliquer sur comment mettre des apostrophes!) flottent mille odeurs qui s'entortillent au gre des allees. De chaque cote defilent les innombrables boutiques bric-a-brac qui etalent tantot leurs epices, leurs fruits, leurs aliments deep-fried, des cellulaires, des bijoux et aussi des tonnes de vetements multicolores qui flottent au vent (quand il y en a: le reste du temps, c est du 35 degres assez pesant).




Nous logeons au "John's Residency" et ca fait du bien d'etre dans un endroit bien tenu: ceux-ci, semble-t-il, c'etaient jusqu'a maintenant tenu loin de nous.
Une curiosite: on ne fait que croiser des ecoliers tout le temps, des hordes d'ecoliers en habits officiels qui marchent en rang le matin et s'entassent a sept ou huit dans de minuscules rickshaws le soir: fait interessant, ceux-ci sont jaunes et noirs comme les autobus scolaires chez nous (symbole mystique ou simple coincidence? allez savoir...)
Il commence a y avoir du moustique, on prend notre malarone au souper. Le lendemain, l'estomac brasse un peu et on a des gazs (et oui, il faut le dire). On cherche des aliments legers. Beau defi. Entre des chapatis (genre de croquettes deep-fried) et les byrianis (plat de riz accompagne de sauce piquante et de legumes, ou d'oeuf bouillis, ou de poulet) on trouve parfois, dans un stand au coin d une rue, un bout de gateau (pas piquant); ou encore on se rabat sur des bananes (qui passent toujours bien) ou des biscuits (je me confesse, j'en mange des tonnes).
Autre chose: pour un pays qui pratique la culture du cafe de facon importante, l'Inde n'a pas grand chose a offrir a ceux qui sont sur place. Pas de doute, ils exportent le meilleur...
Ah oui, aussi. A notre dernier repas avant de partir, nous avions cru bon faire nos adieux aux fourchettes-couteaux-cuilleres de toujours. A notre grande surprise, il a presque fallu 20 jours avant que nous ayions a nous en passer...et nous qui avions hate de nous mettre les doigts dedans...
L'Inde n'est pas un modele de proprete, je crois qu'on en a deja parle. Aujourd'hui, justement, nous sommes passes au-dessus de ce qui aurait pu etre un beau petit canal urbain. Or, on aurait plutot dit le Styx, ce fleuve qui, parait-il, coule en enfer.
Le poisson abonde pourtant sur les etals des pecheurs et nous en profitons. Nous esperons toutefois qu il est peche tres loin, a des lieux de la villes et de ces, disons, "canaux"...














4 commentaires:

  1. Wow, vous êtes beaux les gars!! Je vois que le soleil commence à vous accompagner, au fur et à mesure que vous descendez... J'ai regardé sur google map, et vous avez pas mal descendu, vous allez aller jusqu'où comme ça? Sri Lanka? Et les poissons sont beaux et appétissants :) Et côté bus scolaire, en tout cas, ici ils sont pas jaunes ;) Mais ils sont moins mignons que ce petit bus Indien!!
    Becs XXXXX

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  2. N'oubliez pas de me rapporter une lampe!

    Le Poaite Espion

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  3. Merci à l'auteur de ces lignes...finalement j'ai des nouvelles plus fréquentes de mon fiston quand il se promène en Inde, qu'à Québec...j'aime bien çà et en plus je voyage sans les maux d'estomac, le décalage horaire et les matelas inconfortables!
    toute une aubaine!!!

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  4. Le fleuve qui coule en enfer. wow Et les perruques de fils téléphoniques...Que de belles photos, la douceur et la lumiere de vos images m'èmeuvent beaucoup.

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